Street Art : Perpignan accueille le Meeting of Styles, ce week-end

Photo Olivier Schlama

Avec le Street Art, les villes sont devenues des musées à ciel ouvert. Après les artistes du  K-Live à Sète (Hérault), qui parent les murs de la cité portuaire, voici venue l’heure du Meeting of Styles, à Perpignan (Pyrénées-Orientales).

Les plages ne sont plus les seuls espaces de dépaysement en période estivale. Il suffit parfois de déambuler dans les rues pour s’offrir une plongée fascinante dans les pages les plus dynamiques de l’Histoire de l’Art contemporain. Depuis maintenant une quarantaine d’années, le Street Art, ou “art urbain” a conquis son espace sans attendre la reconnaissance des galeries.

Photo Olivier Schlama

Démarré à Philadelphie et New York, le mouvement n’a cessé de s’amplifier et de conquérir des murs aux quatre coins du monde. En se mondialisant, en créant ses codes et en offrant ses talents aux yeux de tous, le graffiti s’impose comme un mouvement artistique autonome et protéiforme. Les événements se multiplient désormais et l’Occitanie n’est pas en reste.

Après le K-Live (sea, art and sound) de Sète, Perpignan accueille samedi et dimanche un autre événement international, le Meeting of Styles. Né à Wiesbaden (Allemagne), sous le nom de Wall Street Meeting, ce rendez-vous s’est exporté dans les années 2000, et l’association USIC organise l’étape française dans l’enceinte de l’Arsenal (1, rue Jean-Vieilledent), classé monument historique.

Perpignan et Toulouse, les rues s’ouvrent pour l’art

Une cinquantaine d’artistes venus d’Espagne, d’Italie, du Pérou, de Colombie et du Mexique vont pouvoir s’exprimer sur les 1 200 m2 mis à leur disposition sur des panneaux de bois qui permettent ensuite de préserver les oeuvres qui seront prochainement présentées au public. En plus des interventions en direct, le public pourra également suivre le battle “Wath’s my Name ?” pour lequel huit artistes s’affronteront en un contre un.

Après le week-end, les lieux resteront ouverts au public jusqu’au 2 juillet. Pour les amateurs, ne pas manquer non plus l’exposition Dualité, par Mondé et Reso, dans la première galerie éphémère de Toulouse au 4, rue Pharaon, jusqu’au 30 juin. Ces artistes qui participent à la Bayah Dezign Galerie (http://www.bayahdezign.com/), ont notamment participé à la rénovation-décoration de l’hôtel La Villa du Taur, dans le centre historique de la Ville Rose, à deux pas de Saint-Sernin.

Philippe MOURET