Les PEP : Pour une société solidaire et inclusive

Les PEP en assemblée générale à Perpignan, du 21 au 23 juin>. Photo D.-R.

123 associations représentées par 250 décisionnaires du mouvement PEP (Pupilles de l’enseignement public) se sont réunies à Perpignan du 21 au 23 juin. Cette Assemblée Générale a permis à la FGPEP de présenter le cinquième projet fédéral  “Agir pour une société solidaire et inclusive”.

Acteurs majeurs de l’économie sociale et solidaire, les PEP sont un mouvement engagé pour la transformation sociale. Reconnues d’utilité publique, les associations PEP “agissent depuis 100 ans, dans les domaines de l’éducation, des loisirs, du social et du médico-social; dans le respect de leurs valeurs fondatrices : la laïcité et la solidarité, les PEP accompagnent chaque année plus d’1,3 million d’enfants, adolescents et familles dans ces domaines transversaux”, précisent les organisateurs.

Fort de 123 associations et de 23 500 salariés, les PEP sont les partenaires des collectivités, des enseignants et des familles. Durant trois jours, les associations rassemblées valideront leur prochain projet fédéral pour la période 2018-2022.
Le socle général sur lequel reposera ce projet et les dimensions majeures de celui-ci, qui ont été formulées, élaborées, débattues au cours de l’année, seront approfondis lors d’ateliers.

L’exemple du projet “Lo Gaudi” à Port-Vendres

Parmi les exemples mis en avant, il sera sans doute question du projet de restauration du Lo Gaudi, cette embarcation traditionnelle en cours de restauration sur le site classé de l’Anse de Paulilles, à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales…

Le pari de ce projet éducatif du CER (centre éducatif renforcé) Bleu-Marine de Port-Vendres est de “réconcilier des jeunes avec les apprentissages et l’école”. En effet, afin de pouvoir restaurer ce bateau, ils apprennent à maîtriser des savoirs de base qu’une enseignante, mise à disposition par l’Education Nationale, leur apporte et qui leur permettent de comprendre l’intérêt de l’école et des apprentissages.

Ce projet vise aussi à aider ces jeunes, souvent déracinés et très égocentrés, à “développer un sentiment d’appartenance à un projet collectif, en y participant individuellement, de prendre conscience des valeurs transgénérationnelles et patrimoniales par la transmission d’un savoir artisanal autour de cette restauration dans le respect des traditions du bassin méditerranéen.” Parfaitement en phase avec les missions des PEP, donc !

Philippe MOURET